LE MIRACLE DE Santa-Fé.
A la fin du XIX° siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, Etats-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable. Parmi les miracles reconnus, ceux qui sont attribués à Saint Joseph sont rares. L’Escalier de Santa Fé, malgré la prudence des uns et l’hostilité des autres, est pourtant toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l’admiration ou le doute dont la controverse s’alimente. |
La construction de la chapelle Ville de Santa Fé, New Mexico, USA. Un mystère qui dure depuis 130 ans et qui y attire plus de 250,000 visiteurs chaque année. La Chapelle Loretto.
Ce qui différencie cette chapelle de toutes les autres, c’est la légende qui veut qu’un miracle y soit survenu lors de la construction de l’escalier qui mène au jubé. Cette chapelle fut construite à une date non précisée du 19e siècle. Quand elle fut terminée, les soeurs ont réalisé qu’on avait omis de construire l’escalier pour se rendre au jubé. Elles ont débuté une neuvaine à St-Joseph, le patron des charpentiers. La dernière journée de leur prière, un étranger vint frapper à leur porte. Il se présenta comme étant un charpentier et leur offrit de construirel’escalier manquant.
Il construisit l’escalier, tout seul, ce qui déjà, est considéré comme un défi majeur pour un charpentier. Personne ne comprend comment l’escalier peut tenir en place sans avoir un poteau de support central. Le charpentier, n’a utilisé aucun clou ni colle dans la construction et il est mystérieusement disparu sans se faire payer à la fin de son travail. Mais revenons en 1852 : il devint rapidement évident que si les sœurs voulaient répondre aux intentions de Monseigneur Lamy, qui souhaitait en les amenant à Santa Fe, qu’elles instruisent les gens, qu’elles auraient besoin d’un couvent et d’une chapelle. Les charpentiers mexicains commencèrent à travailler pour les Sœurs. L’école fut terminée, et on l’appela le Collège de Lorette, de Notre Dame de Lumière. Des plans en vue de la construction d’une magnifique chapelle furent ensuite élaborés. Selon les annales des Sœurs pour cette année-là, la chapelle fut commencée le 25 juillet 1873. C’est le même architecte qui avait dessiné la cathédrale de Santa Fe, M Mouly, qui en fit les plans. Monseigneur Lamy venait de France, et il avait voulu que les Sœurs aient une chapelle similaire à la Sainte Chapelle de Paris, qu’il affectionnait particulièrement. Cela signifie qu’elle devrait être strictement gothique, et de fait, elle sera la première structure gothique à l’ouest du Mississipi.
Les constructeurs mexicains se remirent à travailler sur la nouvelle bâtisse. Elle serait grande ; plus grande en fait que la plupart les chapelles des missions de cette contrée. Elle devait faire 25 pieds de large (8 mètres environ) 75 pieds de long (23 mètres environ) et 85 pieds de haut (26 mètres environ). Sœur Madeleine note dans les annales que la construction de la chapelle était placée sous le patronage de Saint Joseph, « en l’honneur duquel nous recevions chaque mercredi la Sainte Communion afin qu’il nous prête assistance ». Puis elle ajoute : « nous avons été témoins de la puissance de son aide en plusieurs occasions ». Depuis ce temps une rumeur circule à Santa-Fé à l’effet que le mystérieux charpentier, serait St-Joseph lui-même ... envoyé par Jésus-Christ pour solutionner le problème des sœurs. Depuis, cet escalier est appelé “miraculeux” et la chapelle est devenue un site de pèlerinage.
Il y a trois mystères dans cette histoire selon le porte-parole de la chapelle. Le premier c’est, qu’à ce jour, l’identité de ce charpentier demeure toujours inconnue. Le second : tous les architectes, ingénieurs et scientifiques ne comprennent pas comment cet escalier peut s’équilibrer et tenir sans support central. Et le troisième : d’où provient le bois qui a servi à sa construction ? Après de nombreuses vérifications, ils ont découvert que l’essence et le type de bois utilisé dans la construction n’existe tout simplement pas dans la région. Et il y a un autre détail qui ajoute à la théorie du miracle : l’escalier a trente-trois marches, l’âge qu’avait le Christ à sa mort. Dans le même thème Jésus ressuscité en 3D : la vidéo
Ce n'est pas une blague : la chaîne américaine History a réussi à modéliser en 3D le visage du Christ imprimé sur le Saint Suaire. A l'instar de l'expérience déjà réalisée pour Abraham Lincoln en 2009, le Ray Downing du Studio Macbeth a adapté sa technique au Saint suaire. Cette pièce de tissu censée avoir enveloppé le corps du Christ lors de sa mise au tombeau après sa mort et avant sa résurrection, selon la religion catholique, porte les traces d'un visage et d'un corps, plaies inclues. Analysé scientifiquement, ce linceul daterait en réalité du Moyen-Age mais il est conservé par l'Eglise catholique comme un symbole, un "miroir de l'Evangile" a déclaré le pape Benoît XVI. Le résultat est impressionnant de réalisme : |
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