L’histoire de la voiture électrique française. Pourquoi ne s’est elle jamais imposée ? La politique énergétique en France. Le véhicule électrique n'est pas nouveau. Son histoire remonte à plus de 100 ans. Les premières réalisations et essais de véhicules électriques ont lieu au milieu du 19ème siècle. Dans les années qui suivent, des améliorations, notamment sur les accumulateurs, font se rallier à la propulsion électrique de nombreux constructeurs. Et jusqu'au début du 20ème siècle, des compétitions mettent en concurrence les différentes énergies : pétrole, vapeur et électricité. La première voiture à avoir dépassé les 100 km/h en 1899 fut une voiture électrique : la jamais contente (photo ci contre), développée par un ingénieur Belge. Entre 1900 et 1914, le véhicule électrique a la cote dans le monde industrialisé. De nouveaux accumulateurs apparaissent tandis que ceux existants progressent. Les qualités du véhicule électrique attirent même une nouvelle clientèle : les femmes. Véhicule électrique rechargeable? Un véhicule électrique est un véhicule autonome dont l'énergie consommée provient de ressources embarquées, par opposition aux véhicules à traction électrique qui utilisent l'énergie d'un réseau (énergie non embarquée). Ces derniers sont prisonniers (on dit souvent captifs) d'un parcours équipé d'un moyen de liaison électrique à un réseau terrestre. Exemple : rails ou caténaires pour les trains, les tramways et trolleys. Ces véhicules électriques ont une propulsion assurée exclusivement par un moteur électrique. De vraies synergies énergétiques sont en œuvre dans les véhicules hybrides qui disposent d'au moins deux moyens de production d'énergie mécanique. Le plus souvent le dispositif complémentaire est électrique. L'énergie embarquée provient donc très souvent de batteries rechargeables et parfois de piles à combustible. Les piles à combustible nécessitent un réservoir dont l'énergie primaire peut, être, de l'hydrogène (300 bars minimum), du méthanol, un gaz (méthane, etc). Ces batteries très pondérales représentent parfois la moitié de la masse du véhicule. Parmi ces véhicules électriques, il faut distinguer ceux, rudimentaires, qui n'ont pas la possibilité de récupérer l'énergie cinétique (freinages et ralentissement du véhicule en descente) des autres, plus complexes, plus élaborés capables de réversibilité, produisant une énergie électrique rechargeant les batteries.
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